Nous sommes de retour du salon ART TO PLAY seconde édition, alors à venir petite présentation du salon, quelques photos ainsi qu'une agréable rencontre qui restera dans notre mémoire, le testeur que je suis depuis 1997 et que j'ai aussi pu lire dans Tilt et Console + etc. Car oui je suis tombé dedans quand j' étais petit :3. Bref, vous verrez par vous même en attendant bonne fin de week end.

Ah j'oubliais la fin de grands magazines comme Console + est arrivée quelle catastrophe, on va devoir se mettre à lire JV.COM (quel cauchemar x) )

Bon, tout le monde en parle, dans les pays anglosaxons, il est l'ennemie numéro 1, il est là près de nous, tel Freddy qui hante nos cauchemars, tel le diable de Candyman qui apparait quant on cite son nom devant un mirroir ou encore Jason qui se réveille le vendredi13. 
Voici maintenant Slender, une forme humanoïde sans visage aux membres allongés qui vous poursuit en costume cravatte dans la forêt sombre et brumeuse. Le joueur incarne une jeune femme annonyme qui ne possède aucune faculté particulière si ce n'est la possibilité de courir sur une très courte distance avant que celui-ci soit trop essoufflé. Il est également équipé d'une lampe torche qu'il pourra allumer ou éteindre à sa guise tout en prenant soin d'économiser un maximum la batterie de cette dernière pour ne pas se retrouver dans le noir le plus total. La forêt est délimitée par un grillage infranchissable qui encercle entièrement la zone de jeu.
Slender est un jeu que l'on peut classer dans la catégorie horreur, car il nous plonge directement au cœur de la peur (voir silent hill, Amnésia, Alone in the dark....

Bref, un petit jeu indépendant que je vous recommande si vous aimez avoir peur.

Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler de jeux vidéo mais d'un livre dont le thème est la publicité, son titre est Les publicités que vous ne verrez plus jamais, d'Annie Pastor. Cet ouvrage retrace cent ans de publicité plus stupides les unes que les autres! On voit l'évolution de nos sociétés que ce soit sur la vision de la femme que sur le racisme car oui, il y a des pubs soit de savons ou de javel mettant en avant la capacité des produits à blanchir les "noires".
Bref à voir!

Hell yeah! : wrath of the dead rabbit est un jeu sorti sur les plate-formes de téléchargement le 3 octobre 2012, il est l'oeuvre d'un petit studio parisien Arkedo et il est édité par SEGA. Ce studio est connu pour son casse-brique inspiré Nervous Brickdown. Mais là, nous avons affaire au lapin vengeur prince des enfers prêt à en découdre avec tout ce qui lui passe à sa portée pour notre plus grand plaisir. Attention humour et référence de bon goût à venir.

Ash est une dépouille de lièvre mais également prince des Enfers. Une fonction qu’il honore depuis la mort de son père, mais qui n’est que très peu compatible avec le fait de jouer tout nu avec un canard en caoutchouc dans son bain. Et c’est là que le bât blesse puisqu’un être mal intentionné a pris le prince en photo durant cet instant ultra-intime, avant de les balancer sur l’Hellternet. Mais n’est pas Kate Middleton qui veut et la vengeance d’Ash ne va se résoudre avec un simple procès. Non, sa méthode personnelle est beaucoup plus bourrine : il a décidé de dézinguer tous les monstres de son royaume pour trouver le coupable et récupérer les maudits clichés.
Bon comme vous l'aurez compris le scénario est juste un bon prétexte pour lancer le joueur ainsi que Ash dans un run & gun endiablé. Pas de temps à perdre dans des niveaux riches en couleurs et variés, on passe d'un volcan à une prison à une discothèque, le tout sous la forme de labyrinthe à la Metroid. Vous avez pour mission votre vengeance et pour celà rien de tel qu'un bon équipement, vous possèderez durant l'intégralité du jeu d'armes comme un shootgun, une machinegun, un lance-rockette etc. ainsi qu'une roue pouvant servir de jet-pack ou de perceuse. De plus de nombreux mini-jeux seront présents pour orchestré les finish-moves, souvent débiles mais riches en références geeks, comme celle où notre lapin se prend pour Captain Tsubasa ou encore pour un Cupidon.
L'ambiance sonore est très réussie et change d'un niveau à l'autre pour entrer en adéquation avec les environnements parcourus. Si on pourra parfois les trouver un peu trop longs et répétitifs, force est de constater que les morceaux collent très bien avec l'atmosphère décalée du titre !
La durée de vie du soft est correct il faudra une bonne dizaine d'heures pour en venir à bout.

Hell Yeah est un bel hommage aux run & gun de l’époque 16-bit et certaines phases de jeu déclencheront sûrement des flash-backs chez certains. Bourré de références sympathiques et de vannes au deuxième degré, le titre d’Arkedo séduit plus par son côté gore et décalé que par son gameplay, finalement assez convenu. Un bon jeu que nous recommandons.

Sortie en Septembre 2012 sur le psn, la console virtuelle de la Wii et le xbla, ce petit jeu indépendant nous a conquis.

Dans ce petit jeu d'aventure, vous incarnez un petit robot injustement balancé aux ordures. Il doit regagner la ville dont il a été chassé et réparer cet affront. Dans son périple, il fera des rencontres étranges et devra résoudre de nombreux casse-tête et énigmes basés sur les rouages d'un univers entièrement mécanique.

Le gameplay rappele au plus anciens les point & click comme Monkey Island. Pour avancer il vous faudra résoudre de nombreuses énigmes toute en explorant de fond en comble les niveaux afin de récupérer certains items et de les combinés. De plus, il n'y a pas de dialogues ni de texte écrit au sein de ce jeu, mais les programmeurs ont pensé à insérer de nombreuses bulles animées afin d'aidé le joueur à comprendre les énigmes ou l'histoire.
La bande-son est mélancolique et colle parfaitement aux actions de notre petit robot. Elle est l'oeuvre de Tomàs Dvorak.
Pour ce qui est de la durée de vie, il faut compter environ 2 à 5 heures de jeu pour en voir le bout, ce qui est correct même si on s'attendait à un meilleur challenge au vue de ce style de jeu.

Pour conclure, le titre d'Amanita Design est un émerveillement de tous les instants tant il déborde de créativité. Bref, c'est une expérience unique, qui ne se raconte pas, qui se vit, tout simplement, le temps d'un court, mais magique, instant. Il mérite le prix Excellence in Visual Art, qu'il a obtenue en 2009 au Independent Game Festival.

Les + :

- Son gameplay inventif
- la bande originale est onirique et ne laissera personne indifférent.
- Son univers irréel et riche


Les - :

- Sa durée de vie
- La langue des menus pour les non-anglophones

Dans la famille des nanards pour Halloween, je demande Piranha 3DD, sortie en 2011 et seulement en dvd dieu merci, on n'a pas pollué les grands écrans, bon la synopsis:"Alors que la ville de Lake Victoria s'apprête à recevoir des milliers d'étudiants pour le week-end de Pâques, un tremblement de terre secoue la ville et ouvre, sous le lac, une faille d'où des milliers de piranhas s'échappent. Inconscients du danger qui les guette, tous les étudiants font la fête sur le lac tandis que Julie, la shérif, découvre un premier corps dévoré... La journée va être d'autant plus longue pour elle que Jake, son fils, a délaissé la garde de ses jeunes frères et sœurs pour servir de guide à bord du bateau des sexy Wild Wild Girls !"

Bon, ce film est une pure comédie horrifique, on y retrouve des références au premier comme le passage au un piranha crache le pénis d'un ado de manière plus ou moins ridicule, ainsi que des références à la filmographie de David Hasseloff. C'est à dire, K2000, Alerte à Malibu vous savez la série où on filmait la poitrine au ralenti de Pamela Andresson et bien sûr un navet Anaconda 3. Bon, rien de bien intéressant, à part des passages où on rigole un peu. Le tout reste dans la lignée des films pour teenage donc le cerveau est en mode pause.
A voir en ces froides soirées pour se détendre d'une dure journée.

Fiche technique:

Origine du film : Américain
Réalisateur : John Gulager
Acteurs : Katrina Bowden, Christopher Lloyd, Danielle Panabaker
Genre : Epouvante-horreur, Comédie
Durée : 1h 28 min
Date de sortie : 11 Mai 2012 (France)

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